Nous en sommes à la 3ème partie du discours d’adieu. Dans la 1ère, Jésus annonce qu’il part préparer une place pour ses disciples dans les demeures célestes et qu’il va revenir les chercher (Jn 14, 1-6), dans la 2ème il parle de l’immanence réciproque et de la possibilité qu’auront les disciples de faire des œuvres grandioses ; il annonce aujourd’hui l’envoi de l’esprit paraclet pour le remplacer, un esprit qui va les aider à se souvenir de Jésus vivant auprès du Père. Obéir devient amour, d’abord du Père puis du Fils.
Le terme de Paraclet est assez vague en grec, et on verra que chez Jean, il assume des rôles différents : un avocat (à la charge comme à la défense), un représentant, un maître spirituel, un révélateur, un consolateur…on ne sait pas très bien. Seul Jean nous en parle.
Ce qu’on croit comprendre est qu’il est réservé aux disciples car le monde passe à côté sans le voir, qu’il est lié au Christ même si c’est le Père qui l’envoie et il restera pour toujours, une présence illimitée.
Certes la description de cet esprit paraclet est quelque peu confuse, mais tout comme la vision des demeures célestes et le retour de Jésus, ce discours est fait pour rassurer des disciples qui sont en droit de s’inquiéter de l’absence de leur maître.
Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours.
C’est lui l’Esprit de vérité, celui que le monde est incapable d’accueillir parce qu’il ne le voit pas et qu’il ne le connaît pas. Vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il est en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi.
En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les observe, celui-là m’aime : or celui qui m’aime sera aimé de mon Père et, à mon tour, moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.
Commentaire
Nous en sommes à la 3ème partie du discours d’adieu. Dans la 1ère, Jésus annonce qu’il part préparer une place pour ses disciples dans les demeures célestes et qu’il va revenir les chercher (Jn 14, 1-6), dans la 2ème il parle de l’immanence réciproque et de la possibilité qu’auront les disciples de faire des œuvres grandioses ; il annonce aujourd’hui l’envoi de l’esprit paraclet pour le remplacer, un esprit qui va les aider à se souvenir de Jésus vivant auprès du Père. Obéir devient amour, d’abord du Père puis du Fils.
Le terme de Paraclet est assez vague en grec, et on verra que chez Jean, il assume des rôles différents : un avocat (à la charge comme à la défense), un représentant, un maître spirituel, un révélateur, un consolateur…on ne sait pas très bien. Seul Jean nous en parle.
Ce qu’on croit comprendre est qu’il est réservé aux disciples car le monde passe à côté sans le voir, qu’il est lié au Christ même si c’est le Père qui l’envoie et il restera pour toujours, une présence illimitée.
Certes la description de cet esprit paraclet est quelque peu confuse, mais tout comme la vision des demeures célestes et le retour de Jésus, ce discours est fait pour rassurer des disciples qui sont en droit de s’inquiéter de l’absence de leur maître.
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