Une relecture des passages précédents :
La pré-élection : c’est le choix du Père d’en attirer certains vers Jésus. Il y a une question d’attirance qui vient du père. On comprend bien que cela fait une certaine différence, on voit bien que certaines personnes ne sont pas attirées du tout. La foi est à l’initiative de Dieu, et pas le contraire : c’est Dieu qui met en chacun le germe de vouloir connaître Jésus pour effectivement croire en Dieu.
Sur l’enseignement, Jésus cite un peu d’Esaïe mais surtout Jérémie 31, 33-34, à propos de la nouvelle alliance : « je déposerai mes directives au fond d’eux-mêmes…ils ne s’instruiront plus entre compagnons ». Il y a une différence entre les prophètes et Jésus : les prophètes ont transmis ce que leur a dit Dieu, ou ce qu’ils croient avoir entendu, et ensuite, il a fallu réfléchir beaucoup dans les synagogues pour interpréter le message (le talmud). Avec Jésus il n’y a plus d’intermédiaire pour transmettre la parole de Dieu.
Sur la nourriture qui vient du ciel, Dieu a envoyé la manne pour nourrir les juifs au désert. En exode 16,4 « les pères qui ont mangé le pain venu du ciel au désert ». La manne a permis au corps des anciens juifs de survivre dans le désert, amis ensuite, ils sont morts. La manne n’a pas évité la mort terrestre de ceux qui en ont bénéficié, ils ont tous disparu. Le pain de Jésus donne une satiété permanente, l’accès à la vie éternelle telle que Jean la conçoit, une vie auprès de Dieu.
Le dernier verset représente l’eucharistie de Jean ; je vous rappelle qu’il y a pas l’institution de l’eucharistie chez Jean, en tout cas pas de manière formelle comme dans la cène des synoptiques, mais il va bien falloir en parler un jour ou l’autre. Il faut que le peuple appelé mange le pain de vie.
Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi je le ressusciterai au dernier jour.
Dans les Prophètes il est écrit : Tous seront instruits par Dieu. Quiconque a entendu ce qui vient du Père et reçoit son enseignement vient à moi.
C’est que nul n’a vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle.
Je suis le pain de vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. Tel est le pain qui descend du ciel, que celui qui en mangera ne mourra pas.
Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.
Commentaire
Une relecture des passages précédents :
La pré-élection : c’est le choix du Père d’en attirer certains vers Jésus. Il y a une question d’attirance qui vient du père. On comprend bien que cela fait une certaine différence, on voit bien que certaines personnes ne sont pas attirées du tout. La foi est à l’initiative de Dieu, et pas le contraire : c’est Dieu qui met en chacun le germe de vouloir connaître Jésus pour effectivement croire en Dieu.
Sur l’enseignement, Jésus cite un peu d’Esaïe mais surtout Jérémie 31, 33-34, à propos de la nouvelle alliance : « je déposerai mes directives au fond d’eux-mêmes…ils ne s’instruiront plus entre compagnons ». Il y a une différence entre les prophètes et Jésus : les prophètes ont transmis ce que leur a dit Dieu, ou ce qu’ils croient avoir entendu, et ensuite, il a fallu réfléchir beaucoup dans les synagogues pour interpréter le message (le talmud). Avec Jésus il n’y a plus d’intermédiaire pour transmettre la parole de Dieu.
Sur la nourriture qui vient du ciel, Dieu a envoyé la manne pour nourrir les juifs au désert. En exode 16,4 « les pères qui ont mangé le pain venu du ciel au désert ». La manne a permis au corps des anciens juifs de survivre dans le désert, amis ensuite, ils sont morts. La manne n’a pas évité la mort terrestre de ceux qui en ont bénéficié, ils ont tous disparu. Le pain de Jésus donne une satiété permanente, l’accès à la vie éternelle telle que Jean la conçoit, une vie auprès de Dieu.
Le dernier verset représente l’eucharistie de Jean ; je vous rappelle qu’il y a pas l’institution de l’eucharistie chez Jean, en tout cas pas de manière formelle comme dans la cène des synoptiques, mais il va bien falloir en parler un jour ou l’autre. Il faut que le peuple appelé mange le pain de vie.
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