Ce passage vient conclure notre chapitre sur le pain de vie. La parole est rude en effet, mais sans aller jusqu’au cannibalisme de l’eucharistie, cette histoire du pain qui descend du ciel est à dormir debout pour beaucoup d’auditeurs qui étaient tout simplement venus pour manger gratuitement.
Jean va ouvrir son texte sur l’élévation de la croix et sur le retour ers le Père : il s’agit là encore des grand thèmes de l’évangile de Jean, un Dieu qui descend sur terre (la katabase en grec, la descente pour parler de l’incarnation) et l’anabase (la remontée en grec, pour le retour vers le Père). On se souvient du commentaire de Jésus : « qu’est-ce qui est plus facile ? de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche ? »
Jésus nous donne la clef pour comprendre : c’est l’esprit. On revient donc à la conversation avec Nicodème, la chair et l’esprit. Souvenons-nous, la connaissance des écritures ne sert à rien pour atteindre le royaume, il faut renaître d’en-haut.
Jean insiste aussi sur l’omniscience de Jésus qui sait d’avance que Judas va le livrer. Dans l’option de jean, Jésus est avec Dieu depuis le début des temps, il a participé à la création du monde et il connaît donc le cœur des hommes, de tous les hommes pris séparément. Nous aurons un petit rappel sur la pré-élection par le Père.
Cette confession de Pierre est amusante : à qui irions-nous ? Sans la lumière du Christ, les hommes sont perdus dans le noir et ne savent pas où aller. D’un point de vue philosophique, il est la claire assurance que le monde transcendantal ne peut qu’appartenir à Dieu, il n’y aurait selon Jean aucune alternative possible
Après l’avoir entendu, beaucoup de ses disciples commencèrent à dire : « Cette parole est rude ! Qui peut l’écouter ? » Mais, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, Jésus leur dit : « C’est donc pour vous une cause de scandale ?
Et si vous voyiez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant… ?
C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous qui ne croient pas. » En fait, Jésus savait dès le début quels étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui allait le livrer.
Il ajouta : « C’est bien pourquoi je vous ai dit : “Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est donné par le Père.” »
Dès lors, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de faire route avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Et vous, ne voulez-vous pas partir ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle. Et nous, nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu. »
Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Commentaire
Ce passage vient conclure notre chapitre sur le pain de vie. La parole est rude en effet, mais sans aller jusqu’au cannibalisme de l’eucharistie, cette histoire du pain qui descend du ciel est à dormir debout pour beaucoup d’auditeurs qui étaient tout simplement venus pour manger gratuitement.
Jean va ouvrir son texte sur l’élévation de la croix et sur le retour ers le Père : il s’agit là encore des grand thèmes de l’évangile de Jean, un Dieu qui descend sur terre (la katabase en grec, la descente pour parler de l’incarnation) et l’anabase (la remontée en grec, pour le retour vers le Père). On se souvient du commentaire de Jésus : « qu’est-ce qui est plus facile ? de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche ? »
Jésus nous donne la clef pour comprendre : c’est l’esprit. On revient donc à la conversation avec Nicodème, la chair et l’esprit. Souvenons-nous, la connaissance des écritures ne sert à rien pour atteindre le royaume, il faut renaître d’en-haut.
Jean insiste aussi sur l’omniscience de Jésus qui sait d’avance que Judas va le livrer. Dans l’option de jean, Jésus est avec Dieu depuis le début des temps, il a participé à la création du monde et il connaît donc le cœur des hommes, de tous les hommes pris séparément. Nous aurons un petit rappel sur la pré-élection par le Père.
Cette confession de Pierre est amusante : à qui irions-nous ? Sans la lumière du Christ, les hommes sont perdus dans le noir et ne savent pas où aller. D’un point de vue philosophique, il est la claire assurance que le monde transcendantal ne peut qu’appartenir à Dieu, il n’y aurait selon Jean aucune alternative possible
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