Ce court passage fait suite au lavement des pieds : le 1re verset est donc une invitation à placer le commandement de l’amour des uns pour les autres que nous avons lu hier (Jn 15, 17) sous le signe du service égalitaire : le maître s’est mis à genou pour laver les pieds de ses disciples, et cela devrait perdurer au sein de la communauté même après le départ de Jésus.
Dans le 2ème verset, Jean ouvre la vue sur le traître Judas. Comme tous les 12 apôtres, il a été choisi par Jésus comme étant sa garde rapprochée (Jn 6.70), la présence du traître est voulue.
Jésus cite le Psaume 41.10 « Même l'ami sur qui je comptais, et qui partageait mon pain, a levé le talon sur moi. » pour nous rappeler l’expérience douloureuse de la trahison d’un ami intime. Mais tout cela fait partie du plan divin, et c’est pourquoi Jésus, l’omniscient, est capable de devancer l’évènement et de l’annoncer en avance : c’est ainsi que la trahison devient un signe supplémentaire de la divinité du Christ, un « Je suis » qui ne se conjugue pas.
Le dernier verset est un peu là comme un cheveu sur la soupe, il a été aussi utilisé par Matthieu. Jean veut rappeler qu’après son départ, les disciples vont devenir les représentants exclusifs de Jésus, qui est lui-même représentant du Père, et donc par transitivité…
Judas savait-il qu’il allait devenir traître ? Est-il un agent étranger infiltré ou bien a-t-il été piqué par Satan en cours de route ? Judas avait-il un doute quant à la divinité de Jésus, ou était-il seulement trop intéressé par l’argent ? Il semble qu’avoir la foi ne rende pas infaillible.
En vérité, en vérité, je vous le dis, un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, vous serez heureux si du moins vous le mettez en pratique.
Je ne parle pas pour vous tous ; je connais ceux que j’ai choisis. Mais qu’ainsi s’accomplisse l’Ecriture : Celui qui mangeait le pain avec moi, contre moi a levé le talon.
Je vous le dis à présent, avant que l’événement n’arrive, afin que, lorsqu’il arrivera, vous croyiez que Je Suis.
En vérité, en vérité, je vous le dis, recevoir celui que j’enverrai, c’est me recevoir moi-même, et me recevoir c’est aussi recevoir celui qui m’a envoyé.
Commentaire
Ce court passage fait suite au lavement des pieds : le 1re verset est donc une invitation à placer le commandement de l’amour des uns pour les autres que nous avons lu hier (Jn 15, 17) sous le signe du service égalitaire : le maître s’est mis à genou pour laver les pieds de ses disciples, et cela devrait perdurer au sein de la communauté même après le départ de Jésus.
Dans le 2ème verset, Jean ouvre la vue sur le traître Judas. Comme tous les 12 apôtres, il a été choisi par Jésus comme étant sa garde rapprochée (Jn 6.70), la présence du traître est voulue.
Jésus cite le Psaume 41.10 « Même l'ami sur qui je comptais, et qui partageait mon pain, a levé le talon sur moi. » pour nous rappeler l’expérience douloureuse de la trahison d’un ami intime. Mais tout cela fait partie du plan divin, et c’est pourquoi Jésus, l’omniscient, est capable de devancer l’évènement et de l’annoncer en avance : c’est ainsi que la trahison devient un signe supplémentaire de la divinité du Christ, un « Je suis » qui ne se conjugue pas.
Le dernier verset est un peu là comme un cheveu sur la soupe, il a été aussi utilisé par Matthieu. Jean veut rappeler qu’après son départ, les disciples vont devenir les représentants exclusifs de Jésus, qui est lui-même représentant du Père, et donc par transitivité…
Judas savait-il qu’il allait devenir traître ? Est-il un agent étranger infiltré ou bien a-t-il été piqué par Satan en cours de route ? Judas avait-il un doute quant à la divinité de Jésus, ou était-il seulement trop intéressé par l’argent ? Il semble qu’avoir la foi ne rende pas infaillible.
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