Un passage de transition vers le prochain paragraphe, Jean va nous faire passer de la vigne à l’amour.
Il y a pour Jean une relation directe entre obéissance aux commandements et amour, dans la pure tradition de ce que les adultes attendent des enfants, en tout cas à l’époque de Jésus. Si le petit est sage et qu’il obéit, alors le père est satisfait, il admire l’enfant, il en est fier…c’est plus facile en effet d’aimer un enfant sage et obéissant qu’un trublion pleureur et turbulent. Il n’y a guère de place pour les enfants terribles dans le monde de Jésus.
Si on extrait ce passage de tout contexte, alors on se dit que la foi chrétienne a quelque chose d’un peu militaire. Mais nous ne pouvons oublier que le commandement que vient de donner Jésus est celui de l’amour mutuel et réciproque entre disciples.
Ce qu’attend de nous Jésus est une communauté sans discorde ni dispute, une fraternité qui sache régler ses problèmes sans conflits, une communauté qui sache vraiment vivre en paix et que cette paix soit pour le monde, une caractéristique de l’Eglise qui donne envie de la rejoindre.
Jésus parle au passé, il est déjà parti vers son père, en tout cas dans sa tête. Il nous laisse ce discours d’adieu avec quelques consignes pour savoir vivre ensemble, sans lui, mais dans sa mémoire, sur le modèle que lui-même a appliqué relativement à son père. Mais il est clairement celui qui monte dans le wagon, et qui essaie de réconforter ceux qui restent sur le quai.
Bref, une joie teintée de larmes.
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour.
Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme, en observant les commandements de mon Père, je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite.
Commentaire
Un passage de transition vers le prochain paragraphe, Jean va nous faire passer de la vigne à l’amour.
Il y a pour Jean une relation directe entre obéissance aux commandements et amour, dans la pure tradition de ce que les adultes attendent des enfants, en tout cas à l’époque de Jésus. Si le petit est sage et qu’il obéit, alors le père est satisfait, il admire l’enfant, il en est fier…c’est plus facile en effet d’aimer un enfant sage et obéissant qu’un trublion pleureur et turbulent. Il n’y a guère de place pour les enfants terribles dans le monde de Jésus.
Si on extrait ce passage de tout contexte, alors on se dit que la foi chrétienne a quelque chose d’un peu militaire. Mais nous ne pouvons oublier que le commandement que vient de donner Jésus est celui de l’amour mutuel et réciproque entre disciples.
Ce qu’attend de nous Jésus est une communauté sans discorde ni dispute, une fraternité qui sache régler ses problèmes sans conflits, une communauté qui sache vraiment vivre en paix et que cette paix soit pour le monde, une caractéristique de l’Eglise qui donne envie de la rejoindre.
Jésus parle au passé, il est déjà parti vers son père, en tout cas dans sa tête. Il nous laisse ce discours d’adieu avec quelques consignes pour savoir vivre ensemble, sans lui, mais dans sa mémoire, sur le modèle que lui-même a appliqué relativement à son père. Mais il est clairement celui qui monte dans le wagon, et qui essaie de réconforter ceux qui restent sur le quai.
Bref, une joie teintée de larmes.
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