Nous arrivons à la conclusion de notre passage sur la haine du monde. Il semble que les activités du Paraclet soient nombreuses et variées : on le dit consolateur, avocat, enseignant, communicateur efficace, acteur discret, et aujourd’hui témoin.
L’épreuve dont parle Jésus est surtout celle que connaissent les chrétiens à la fin du 1er siècle. Il est intéressant de constater que les synoptiques ne voient pas la guerre entre juifs et chrétiens de la même manière que Jean. Pour eux en effet, il s’agit d’un combat que Dieu viendra clarifier au jugement dernier, il saura choisir entre les vrais fidèles et les autres. Chez Jean, ce combat est une épreuve fondamentale et permanente, c’est l’opposition des ténèbres et de la lumière, il s’agit d’un passage obligé pour tous ceux qui veulent suivre Jésus.
Le verset sur le sacrifice des chrétiens comme offert à Dieu vient d’une prière juive appelée Amina, la prière des 18 bénédictions, qui est une des grandes et longues prières du culte juif. La bénédiction nº12 concerne les ennemis du peuple juif. Le texte original est le suivant :
« Qu’il n’y ait aucun espoir pour les informateurs, et que tous les hérétiques et tous les méchants périssent instantanément ; que tous les ennemis de Ton peuple soient rapidement extirpés ; et puisses-Tu rapidement déraciner, briser, écraser et soumettre rapidement le règne de la méchanceté de nos jours. Béni sois-Tu, Éternel, qui écrase les ennemis et soumet les méchants. »
On pense qu’à la fin du 1er siècle, un certain nombre de rabbins orthodoxes avaient spécifié le « Nazoréen » dans le liste des ennemis, ce qui compliquait singulièrement les relations entre juifs et chrétiens.
Le fait que Jésus l’ait prévu allège-t-il la souffrance des persécutés ? Le péché selon Jean, est de ne pas reconnaître Jésus comme le fils de Dieu.
Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi ; et à votre tour, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement.
Je vous ai dit tout cela afin que vous ne succombiez pas à l’épreuve.
On vous exclura des synagogues. Bien plus, l’heure vient où celui qui vous fera périr croira présenter un sacrifice à Dieu.
Ils agiront ainsi pour n’avoir connu ni le Père ni moi.
Mais je vous ai dit cela afin que, leur heure venue, vous vous rappeliez que je vous l’avais dit. Je ne vous l’ai pas dit dès le début car j’étais avec vous.
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Nous arrivons à la conclusion de notre passage sur la haine du monde. Il semble que les activités du Paraclet soient nombreuses et variées : on le dit consolateur, avocat, enseignant, communicateur efficace, acteur discret, et aujourd’hui témoin.
L’épreuve dont parle Jésus est surtout celle que connaissent les chrétiens à la fin du 1er siècle. Il est intéressant de constater que les synoptiques ne voient pas la guerre entre juifs et chrétiens de la même manière que Jean. Pour eux en effet, il s’agit d’un combat que Dieu viendra clarifier au jugement dernier, il saura choisir entre les vrais fidèles et les autres. Chez Jean, ce combat est une épreuve fondamentale et permanente, c’est l’opposition des ténèbres et de la lumière, il s’agit d’un passage obligé pour tous ceux qui veulent suivre Jésus.
Le verset sur le sacrifice des chrétiens comme offert à Dieu vient d’une prière juive appelée Amina, la prière des 18 bénédictions, qui est une des grandes et longues prières du culte juif. La bénédiction nº12 concerne les ennemis du peuple juif. Le texte original est le suivant :
« Qu’il n’y ait aucun espoir pour les informateurs, et que tous les hérétiques et tous les méchants périssent instantanément ; que tous les ennemis de Ton peuple soient rapidement extirpés ; et puisses-Tu rapidement déraciner, briser, écraser et soumettre rapidement le règne de la méchanceté de nos jours. Béni sois-Tu, Éternel, qui écrase les ennemis et soumet les méchants. »
On pense qu’à la fin du 1er siècle, un certain nombre de rabbins orthodoxes avaient spécifié le « Nazoréen » dans le liste des ennemis, ce qui compliquait singulièrement les relations entre juifs et chrétiens.
Le fait que Jésus l’ait prévu allège-t-il la souffrance des persécutés ? Le péché selon Jean, est de ne pas reconnaître Jésus comme le fils de Dieu.
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