On se souvient des mots de Matthieu 10.34 « je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive ». Jean considère que c’est l’arrivée de Jésus sur terre qui est à la base de cette haine du monde. Jusqu’à Jésus, le monde juif suivait sa petite vie tranquille en lisant et en relisant la Loi et les Prophètes, les rabbins contribuant par leurs explications à déformer l’image de Dieu. Arrive Jésus et le monde juif se trouve confronté à la réalité divine, un Jésus qui met le doigt où ça fait mal, critiquant ouvertement l’importance donnée à certaines lois, et qui se dit en plus Fils de Dieu. Face à cette révélation, face à cette irruption dans la vie humaine, le monde juif va se révolter contre la présence de Dieu sur terre. C’est cette révolte qui va se transformer en haine, et donc en péché.
On se souvient aussi des mots de Jean 14.11 « si vous ne me croyez pas, croyez au moins en mes œuvres ». Le refus de reconnaître Dieu dans la personne de Jésus va devenir un refus absolu en refusant d’admettre que les œuvres de Jésus sont tellement exceptionnelles qu’elle ne peuvent être que le signe de la divinité du Fils. Si péché avoué à moitié pardonné, on voit bien qu’il s’agit ici d’un péché confirmé qui devient impardonnable
Les textes de l’écriture auxquels Jean fait référence sont deux psaumes qui parlent du destin du juste persécuté à tort :
Ps 35.19 « Que je ne fasse pas la joie de ceux qui m'en veulent injustement, qu'ils ne clignent pas de l'œil, ceux qui me détestent sans motif ! »
Ps 69.5 « Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, ceux qui me détestent sans motif ; ils sont puissants, ces destructeurs qui m'en veulent injustement. Ce que je n'ai pas volé, puis-je le rendre ? »
Le monde est fou…encore aujourd’hui d’ailleurs.
Si je n’étais pas venu, si je ne leur avais pas adressé la parole, ils n’auraient pas de péché ; mais à présent leur péché est sans excuse.
Celui qui me hait, hait aussi mon Père.
Si je n’avais pas fait au milieu d’eux ces œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché ; mais à présent qu’ils les ont vues, ils continuent à nous haïr, et moi et mon Père ; mais c’est pour que s’accomplisse la parole qui est écrite dans leur Loi : Ils m’ont haï sans raison.
Commentaire
On se souvient des mots de Matthieu 10.34 « je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive ». Jean considère que c’est l’arrivée de Jésus sur terre qui est à la base de cette haine du monde. Jusqu’à Jésus, le monde juif suivait sa petite vie tranquille en lisant et en relisant la Loi et les Prophètes, les rabbins contribuant par leurs explications à déformer l’image de Dieu. Arrive Jésus et le monde juif se trouve confronté à la réalité divine, un Jésus qui met le doigt où ça fait mal, critiquant ouvertement l’importance donnée à certaines lois, et qui se dit en plus Fils de Dieu. Face à cette révélation, face à cette irruption dans la vie humaine, le monde juif va se révolter contre la présence de Dieu sur terre. C’est cette révolte qui va se transformer en haine, et donc en péché.
On se souvient aussi des mots de Jean 14.11 « si vous ne me croyez pas, croyez au moins en mes œuvres ». Le refus de reconnaître Dieu dans la personne de Jésus va devenir un refus absolu en refusant d’admettre que les œuvres de Jésus sont tellement exceptionnelles qu’elle ne peuvent être que le signe de la divinité du Fils. Si péché avoué à moitié pardonné, on voit bien qu’il s’agit ici d’un péché confirmé qui devient impardonnable
Les textes de l’écriture auxquels Jean fait référence sont deux psaumes qui parlent du destin du juste persécuté à tort :
Ps 35.19 « Que je ne fasse pas la joie de ceux qui m'en veulent injustement, qu'ils ne clignent pas de l'œil, ceux qui me détestent sans motif ! »
Ps 69.5 « Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, ceux qui me détestent sans motif ; ils sont puissants, ces destructeurs qui m'en veulent injustement. Ce que je n'ai pas volé, puis-je le rendre ? »
Le monde est fou…encore aujourd’hui d’ailleurs.
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