Au v.25, que nous n’avons pas lu, Jésus annonce que bientôt il va laisser tomber le discours en paraboles pour parler directement de Dieu. Et les disciples lui répondent qu’en effet, ils se sentent suffisamment convaincus par sa nature divine pour être capables d’affronter un discours direct et sans ambages. Au v.23 Jésus avait dit à ses disciples que quand ils le verraient à nouveau, cad ressuscité, alors ils ne poseraient plus de question car ils auront tout compris.
Les disciples sont donc persuadés de détenir maintenant une foi forte et à toute épreuve. Jésus annonce alors que tous vont le laisser seul, comme en Zacharie13.7 « Frappe le berger, les brebis seront dispersées, et ma main reviendra frapper même les petits. » C’est alors que Jean insiste pour bien préciser que même si les disciples le laissent aux mains de la troupe (on se souvient que chez Jean, c’est Jésus lui-même qui a demandé aux gardes de les laisser s’en aller) Jésus n’est toutefois pas seul, qu’il sera accompagné de son père jusqu’au bout.
Il est évident que sur ce point, la communauté johannique cherche à retoquer l’esprit de Marc qui laisse entendre que sur la croix, Jésus se serait senti abandonné par le Père (pourquoi m’as-tu abandonné ?).
Le dernier verset est un appel au courage devant la détresse du deuil : l’affliction ne saurait durer, puisque Jésus va bientôt ressusciter. C’est un message qui vaut pour tout chrétien ayant foi, c’est un message qui est à la base de la foi chrétienne : lors du décès d’un proche, nous pouvons être triste, certes, Jésus a pleuré son ami Lazare, mais nous devons absolument résister à une détresse complète, profonde et permanente, il nous faut savoir exprimer notre deuil pour ensuite réagir : nous savons que Jésus est ressuscité (il a vaincu le monde), il existe donc la possibilité de naître à nouveau en Dieu.
En fait, si on doit résumer la foi chrétienne, c’est bien ce point-là : Jésus nous a prouvé qu’on peut naître à nouveau.
Ses disciples lui dirent : « Voici que maintenant tu parles ouvertement et que tu abandonnes tout langage énigmatique ; maintenant nous savons que toi, tu sais toutes choses et que tu n’as nul besoin que quelqu’un t’interroge. C’est bien pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit : « Croyez-vous, à présent ?
Voici que l’heure vient, et maintenant elle est là, où vous serez dispersés, chacun allant de son côté, et vous me laisserez seul. Mais je ne suis pas seul, le Père est avec moi.
Je vous ai dit cela pour qu’en moi vous ayez la paix. En ce monde vous êtes dans la détresse, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ! »
Commentaire
Au v.25, que nous n’avons pas lu, Jésus annonce que bientôt il va laisser tomber le discours en paraboles pour parler directement de Dieu. Et les disciples lui répondent qu’en effet, ils se sentent suffisamment convaincus par sa nature divine pour être capables d’affronter un discours direct et sans ambages. Au v.23 Jésus avait dit à ses disciples que quand ils le verraient à nouveau, cad ressuscité, alors ils ne poseraient plus de question car ils auront tout compris.
Les disciples sont donc persuadés de détenir maintenant une foi forte et à toute épreuve. Jésus annonce alors que tous vont le laisser seul, comme en Zacharie13.7 « Frappe le berger, les brebis seront dispersées, et ma main reviendra frapper même les petits. » C’est alors que Jean insiste pour bien préciser que même si les disciples le laissent aux mains de la troupe (on se souvient que chez Jean, c’est Jésus lui-même qui a demandé aux gardes de les laisser s’en aller) Jésus n’est toutefois pas seul, qu’il sera accompagné de son père jusqu’au bout.
Il est évident que sur ce point, la communauté johannique cherche à retoquer l’esprit de Marc qui laisse entendre que sur la croix, Jésus se serait senti abandonné par le Père (pourquoi m’as-tu abandonné ?).
Le dernier verset est un appel au courage devant la détresse du deuil : l’affliction ne saurait durer, puisque Jésus va bientôt ressusciter. C’est un message qui vaut pour tout chrétien ayant foi, c’est un message qui est à la base de la foi chrétienne : lors du décès d’un proche, nous pouvons être triste, certes, Jésus a pleuré son ami Lazare, mais nous devons absolument résister à une détresse complète, profonde et permanente, il nous faut savoir exprimer notre deuil pour ensuite réagir : nous savons que Jésus est ressuscité (il a vaincu le monde), il existe donc la possibilité de naître à nouveau en Dieu.
En fait, si on doit résumer la foi chrétienne, c’est bien ce point-là : Jésus nous a prouvé qu’on peut naître à nouveau.
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