Ce chapitre 6 a débuté avec le miracle de la multiplication des pains ; hier, le peuple est revenu pour manger à l’endroit où avait eu lieu le pic-nic mais n’a pas trouvé Jésus, mais après l’avoir retrouvé à Capharnaüm, celui-ci va commencer son discours sur le pain de vie, un don de Dieu pour lequel il ne sert à rien de travailler, croire suffit à en être rassasié.
Cet échange suit avec une certaine logique celui d’hier : puisqu’il ne sert à rien de travailler pour avoir ce pain-là et qu’il suffit de croire, alors donne-nous un signe pour croire. Et si le peuple demande une nouvelle manne, ce n’est pas pour rien : c’est parce que dans la tradition biblique, la répétition de certains grands miracles de l’Ancien Testament sera un signe pour démasquer le Messie eschatologique, un signe de l’imminence du jugement dernier.
Il va de soi qu’on ne peut qu’être surpris de cette demande alors qu’on vient de vivre la multiplication des pains ! Certes, il n’ont pas vu de signe, mais quand même…quelle incrédulité ! On dirait du Thomas !
On se souvient peut-être de Jn 1.17 « Si la loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». Eh oui, Jean reprend son prologue, il ne peut y avoir de répétition de la manne : le donateur n’est plus le même, il s’agit maintenant du pain véritable et non de pain qui périt (dans l’Exode, on ne pouvait mettre de côté la manne pour le lendemain car elle pourrissait, il fallait donc en ramasser de la fraiche tous les matins).
Jean sait manier les mots et les concepts : du pain véritable on passe au pain du ciel, puis au pain de Dieu pour finir au pain de Vie. Croire pour ne plus avoir faim.
Pour Jean, la pire des maladies est l’absence de Dieu et pour lui, si on cherche à se préoccuper des besoins vitaux de l’homme, la faim spirituelle est au moins aussi importante que la faim physiologique ; avoir faim de Dieu est une pulsion encore plus forte que de souffrir par manque de calories. Il convient pour l’homme de dépasser la réalité matérielle pour s’ouvrir à la transcendance.
Croire en Jésus fils de Dieu est le premier pas nécessaire pour comprendre la vie ; Dieu et son Fils sont la vraie transcendance, l’accepter est la clef pour trouver le bonheur. Chercher plus loin serait vain.
Les 7 « Je suis » : pain, lumière, porte, berger, chemin, vérité, vigne…ce que l’homme recherche dans une vie éternelle, c’est Dieu qui les fournit en Jésus
Ils lui répliquèrent : « Mais toi, quel signe fais-tu donc, pour que nous voyions et que nous te croyions ? Quelle est ton œuvre ? Au désert, nos pères ont mangé la manne, ainsi qu’il est écrit : Il leur a donné à manger un pain qui vient du ciel. »
Mais Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le véritable pain du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! »
Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura pas faim ; celui qui croit en moi jamais n’aura soif.
Commentaire
Ce chapitre 6 a débuté avec le miracle de la multiplication des pains ; hier, le peuple est revenu pour manger à l’endroit où avait eu lieu le pic-nic mais n’a pas trouvé Jésus, mais après l’avoir retrouvé à Capharnaüm, celui-ci va commencer son discours sur le pain de vie, un don de Dieu pour lequel il ne sert à rien de travailler, croire suffit à en être rassasié.
Cet échange suit avec une certaine logique celui d’hier : puisqu’il ne sert à rien de travailler pour avoir ce pain-là et qu’il suffit de croire, alors donne-nous un signe pour croire. Et si le peuple demande une nouvelle manne, ce n’est pas pour rien : c’est parce que dans la tradition biblique, la répétition de certains grands miracles de l’Ancien Testament sera un signe pour démasquer le Messie eschatologique, un signe de l’imminence du jugement dernier.
Il va de soi qu’on ne peut qu’être surpris de cette demande alors qu’on vient de vivre la multiplication des pains ! Certes, il n’ont pas vu de signe, mais quand même…quelle incrédulité ! On dirait du Thomas !
On se souvient peut-être de Jn 1.17 « Si la loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». Eh oui, Jean reprend son prologue, il ne peut y avoir de répétition de la manne : le donateur n’est plus le même, il s’agit maintenant du pain véritable et non de pain qui périt (dans l’Exode, on ne pouvait mettre de côté la manne pour le lendemain car elle pourrissait, il fallait donc en ramasser de la fraiche tous les matins).
Jean sait manier les mots et les concepts : du pain véritable on passe au pain du ciel, puis au pain de Dieu pour finir au pain de Vie. Croire pour ne plus avoir faim.
Pour Jean, la pire des maladies est l’absence de Dieu et pour lui, si on cherche à se préoccuper des besoins vitaux de l’homme, la faim spirituelle est au moins aussi importante que la faim physiologique ; avoir faim de Dieu est une pulsion encore plus forte que de souffrir par manque de calories. Il convient pour l’homme de dépasser la réalité matérielle pour s’ouvrir à la transcendance.
Croire en Jésus fils de Dieu est le premier pas nécessaire pour comprendre la vie ; Dieu et son Fils sont la vraie transcendance, l’accepter est la clef pour trouver le bonheur. Chercher plus loin serait vain.
Les 7 « Je suis » : pain, lumière, porte, berger, chemin, vérité, vigne…ce que l’homme recherche dans une vie éternelle, c’est Dieu qui les fournit en Jésus
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