Ce passage est la conclusion du 1er discours d’adieu dont elle résume le message essentiel : Jésus s’en va, mais nous ne saurions être tristes car il va vers son père pour être glorifié. Jésus reviendra, avec son père, habiter dans la maison de celui qui l’aime.
La paix de Jésus n’est pas de même nature qu’une paix humaine négociée, soumise à des conventions, aux jeux de pouvoir et au risque d’être bafouée du jour au lendemain. La paix que nous donne Jésus est une paix profonde et personnelle qui ne peut être remise en cause. Si Jésus annonce sa passion, c’est pour que les gens croient en lui comme fils de Dieu : il montre ainsi son autorité souveraine, il sait ce qu’il fait et ce qui va se passer.
Il annonce son départ qui ne devrait laisser personne triste car il va retourner à son père pour être glorifié : les disciples devraient se féliciter de cet évènement plutôt que se morfondre sur leur solitude. Il y aura le retour dans la foi, comme cela a été présenté hier, le Père et le Fils venant vivre avec celui qui croit en Jésus, une parousie immédiate et non eschatologique (au jugement dernier).
En faisant référence à Satan, Jésus veut communiquer que la passion qui se profile dépasse de loin un simple conflit entre les chefs juifs et Jésus : il en va du combat entre le bien et le mal, entre Dieu et Satan.