Comparer la souffrance du deuil à la douleur de l’enfantement est un peu osé quand-même. Esaïe l’avait déjà fait en 26.17 « Nous avons été devant toi, SEIGNEUR, comme une femme enceinte, près d'enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs ». Il ajoutera ensuite « c’est comme si nous avions enfanté du vent » pour montrer la petitesse de l’homme au regard de la grandeur de Dieu.
Certes le trait un probablement un peu exagéré, mais si Jean va chercher cette comparaison c’est parce qu’il tient à expliquer que la résurrection va être la venue au monde d’un homme neuf, le ressuscité n’est pas identique au crucifié, le Christ n’est pas l’homme Jésus. C’est pour cette raison probablement qu’il insistera sur le fait que ni Marie-Madeleine, ni les pèlerins, ni même les apôtres à Tibériade ne reconnaîtront le visage du Christ.
Jean tient à nous montrer que la vie éternelle n’est pas la vie terrestre rallongée, il s’agit d’une nouvelle naissance, une naissance d’en-haut comme il l’a expliqué à Nicodème. La joie des disciples ne doit pas être le bonheur de retrouver un ami perdu, mais bien plutôt la joie de recevoir un homme nouveau, la joie de la naissance pour la famille. Et c’est bien vrai que la naissance d’un enfant est pour les parents un bonheur dont ils se souviendront toujours.
Jésus dit à ses disciples : « je vous verrai ». Il ne dit pas je vous reverrai, il dit je vous verrai « à nouveau », pour insister une fois de plus sur la nouveauté de cet être ressuscité.
En disant « ce jour là vous ne m’interrogerez plus sur rien », Jésus laisse entendre que les disciples auront tout compris, que la vue de Jésus ressuscité va leur ouvrir les yeux et que tout sera clair, surtout les phrases un peu étranges qu’il avait prononcées avant sa mort. Et puis, il y aura le fameux Paraclet pour répondre aux questions…
Lorsque la femme enfante, elle est dans l’affliction puisque son heure est venue ; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de son accablement, elle est toute à la joie d’avoir mis un homme au monde.
C’est ainsi que vous êtes maintenant dans l’affliction ; mais je vous verrai à nouveau, votre cœur alors se réjouira, et cette joie, nul ne vous la ravira.
Ainsi, en ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera.
Commentaire
Comparer la souffrance du deuil à la douleur de l’enfantement est un peu osé quand-même. Esaïe l’avait déjà fait en 26.17 « Nous avons été devant toi, SEIGNEUR, comme une femme enceinte, près d'enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs ». Il ajoutera ensuite « c’est comme si nous avions enfanté du vent » pour montrer la petitesse de l’homme au regard de la grandeur de Dieu.
Certes le trait un probablement un peu exagéré, mais si Jean va chercher cette comparaison c’est parce qu’il tient à expliquer que la résurrection va être la venue au monde d’un homme neuf, le ressuscité n’est pas identique au crucifié, le Christ n’est pas l’homme Jésus. C’est pour cette raison probablement qu’il insistera sur le fait que ni Marie-Madeleine, ni les pèlerins, ni même les apôtres à Tibériade ne reconnaîtront le visage du Christ.
Jean tient à nous montrer que la vie éternelle n’est pas la vie terrestre rallongée, il s’agit d’une nouvelle naissance, une naissance d’en-haut comme il l’a expliqué à Nicodème. La joie des disciples ne doit pas être le bonheur de retrouver un ami perdu, mais bien plutôt la joie de recevoir un homme nouveau, la joie de la naissance pour la famille. Et c’est bien vrai que la naissance d’un enfant est pour les parents un bonheur dont ils se souviendront toujours.
Jésus dit à ses disciples : « je vous verrai ». Il ne dit pas je vous reverrai, il dit je vous verrai « à nouveau », pour insister une fois de plus sur la nouveauté de cet être ressuscité.
En disant « ce jour là vous ne m’interrogerez plus sur rien », Jésus laisse entendre que les disciples auront tout compris, que la vue de Jésus ressuscité va leur ouvrir les yeux et que tout sera clair, surtout les phrases un peu étranges qu’il avait prononcées avant sa mort. Et puis, il y aura le fameux Paraclet pour répondre aux questions…
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