Le chapitre 17 de Jean est une grande prière de Jésus à son père, juste avant qu’il ne soit arrêté. Contrairement aux autres évangélistes cela ne se passe pas dans les jardins de Gethsémani, Jean choisit de situer cette prière finale au milieu des disciples. C’est plutôt un bon choix pour qui veut cibler sa prière sur l’unité. On appelle parfois ce chapitre 17 la prière sacerdotale, car elle envisage l’évolution de l’Eglise de Jésus après son retour au Père.
Jésus a d’abord demandé à son Père d’être glorifié vers la vie éternelle, il a ensuite recommandé ses disciples à son Père, pour qu’il les protège du monde qui va se déchaîner contre eux. Il aborde maintenant le cas des futurs disciples, de ceux qui vont rejoindre la communauté chrétienne uniquement sur la base de la parole des disciples, sans jamais l’avoir rencontré.
Se pose la question de comment croire avec le temps qui passe et l’éloignement de la vie terrestre de Jésus. Ce dernier a pris soin d’expliquer à l’avance ce qui allait se passer à ses disciples, ceux-ci vont être confrontés à la réalité de la passion et de la résurrection, comment vont-ils transmettre l’enseignement à la génération suivante et comment celle-ci va-t-elle s’intégrer dans la communauté primitive.
Jésus demande au Père de nous garder tous unis, entre nous et avec lui, une union qui se fait sous le signe de l’amour. Que cette unité soit le signe de l’amour de Dieu, qu’elle en soit une preuve. On retrouve cette idée d’une relation parfaite et transversale Père, Fils et disciples, mais aussi d’une signature comme une marque d’appartenance au groupe.
Le dernier paragraphe est lié au livre de l’Exode, en 3,13 : « S’ils me disent quel est son nom, que leur dirai-je ? » et Dieu répondit à Moïse : « Je suis qui je serai », le « Je suis » au présent permanent qu’affectionne tant Jean. On se souvient qu’à une époque de cultes multiples, il était important de bien identifier son Dieu.
Si on veut être un tant soit peu positifs, il faut bien reconnaître que le passage de témoin s’est plutôt bien passé, même si l’unité des chrétiens n’est pas toujours évidente.
Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux comme toi en moi, pour qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse connaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, car tu m’as aimé dès avant la fondation du monde.
Père juste, tandis que le monde ne t’a pas connu, je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.
Commentaire
Le chapitre 17 de Jean est une grande prière de Jésus à son père, juste avant qu’il ne soit arrêté. Contrairement aux autres évangélistes cela ne se passe pas dans les jardins de Gethsémani, Jean choisit de situer cette prière finale au milieu des disciples. C’est plutôt un bon choix pour qui veut cibler sa prière sur l’unité. On appelle parfois ce chapitre 17 la prière sacerdotale, car elle envisage l’évolution de l’Eglise de Jésus après son retour au Père.
Jésus a d’abord demandé à son Père d’être glorifié vers la vie éternelle, il a ensuite recommandé ses disciples à son Père, pour qu’il les protège du monde qui va se déchaîner contre eux. Il aborde maintenant le cas des futurs disciples, de ceux qui vont rejoindre la communauté chrétienne uniquement sur la base de la parole des disciples, sans jamais l’avoir rencontré.
Se pose la question de comment croire avec le temps qui passe et l’éloignement de la vie terrestre de Jésus. Ce dernier a pris soin d’expliquer à l’avance ce qui allait se passer à ses disciples, ceux-ci vont être confrontés à la réalité de la passion et de la résurrection, comment vont-ils transmettre l’enseignement à la génération suivante et comment celle-ci va-t-elle s’intégrer dans la communauté primitive.
Jésus demande au Père de nous garder tous unis, entre nous et avec lui, une union qui se fait sous le signe de l’amour. Que cette unité soit le signe de l’amour de Dieu, qu’elle en soit une preuve. On retrouve cette idée d’une relation parfaite et transversale Père, Fils et disciples, mais aussi d’une signature comme une marque d’appartenance au groupe.
Le dernier paragraphe est lié au livre de l’Exode, en 3,13 : « S’ils me disent quel est son nom, que leur dirai-je ? » et Dieu répondit à Moïse : « Je suis qui je serai », le « Je suis » au présent permanent qu’affectionne tant Jean. On se souvient qu’à une époque de cultes multiples, il était important de bien identifier son Dieu.
Si on veut être un tant soit peu positifs, il faut bien reconnaître que le passage de témoin s’est plutôt bien passé, même si l’unité des chrétiens n’est pas toujours évidente.
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