La paille dans l’oeil fait tomber l’aveugle

Un passage que nous avons déjà lu en février dernier et qui n’a pas perdu de sa force. Il est en fait destiné aux pharisiens, pour leur montrer la différence qui existe entre la Loi de Moïse et la Loi du Royaume, ou plutôt, la différence qui existe dans la manière de juger.

La loi des juifs est écrite noir sur blanc : qui la connaît peut juger, comme le font des juges civils ou militaires.

Dans le cas de la loi vue par Jésus, pour avoir le droit de juger, il convient avant tout de faire sa propre analyse, sa propre introspection, de faire un jugement sur soi-même avant de faire un jugement sur les autres. Ce qui est bien entendu beaucoup plus exigeant.

Y vois-je bien clair pour guider un autre ?  Saint Augustin dira qu’il faut se décharger de sa haine avant de juger de la colère de son prochain.

Il existe une peinture de Bruegel conservée à Naples qui s’appelle « la parabole des aveugles ». En la regardant, on comprend bien ce que l’évangéliste veut nous dire.